Les avis clients laissés sur un site e-commerce, les vidéos filmées à la volée sur un smartphone, les Reels où l’on voit un produit dans une vraie salle de bain plutôt dans un studio : tout cela fait partie de l’évolution de l’UGC. En quelques années, le contenu généré par les utilisateurs est passé de simples témoignages parfois un peu plats à de véritables vidéos de marque, pensées pour la publicité, tournées avec soin, montées pour performer en social ads. Entre ces deux mondes, il y a eu beaucoup de tests, de tâtonnements et de créateurs qui ont appris à raconter autrement l’histoire des produits. Cet article plonge dans ce mouvement, côté terrain, pour comprendre ce qui a changé, ce qui reste vraiment authentique, et comment les marques s’appuient désormais sur des créateurs UGC comme sur une petite équipe de production agile.
Ce qui intéresse surtout aujourd’hui, ce n’est pas seulement “qu’est-ce que l’UGC ?”, mais comment il s’est transformé. Les premiers avis texte sur les fiches produits coexistent maintenant avec des séquences tournées verticales, des POV du quotidien, des face cam où l’on parle comme à une amie, des stories sponsorisées mais pensées comme si elles étaient spontanées. Les marques ne cherchent plus seulement à “collecter des avis”, elles veulent co-créer des contenus avec des personnes capables de produire des vidéos crédibles, claires et alignées à l’ADN visuel de la marque. Pour toi, créatrice ou créateur, c’est à la fois une opportunité et un terrain où l’on peut vite se perdre si on ne comprend pas bien les attentes et les limites de ce format. L’idée ici est de t’aider à y voir plus clair, sans glamour, pour que tu puisses bâtir ta façon de faire.
En bref :
- L’UGC a évolué : on est passé de l’avis client brut à des vidéos de marque structurées, conçues pour la pub sociale.
- Le créateur UGC n’est pas un influenceur : il produit du contenu pour les marques, sans dépendre d’une grosse audience personnelle.
- Les formats vidéo courts (Reels, TikTok, Shorts) sont devenus la colonne vertébrale de nombreuses campagnes UGC.
- La crédibilité se joue dans la cohérence du portfolio, la clarté du positionnement et la qualité régulière des livrables.
- L’UGC, c’est du quotidien : tourner dans sa cuisine, monter le soir, ajuster son script après plusieurs prises ratées.
- Le progrès vient de l’expérimentation : tester des angles, analyser ce qui fonctionne, corriger sans se juger.
L’évolution de l’UGC : de l’avis client brut aux premiers témoignages vidéos
À la base, l’UGC était surtout vu comme une preuve sociale : quelques lignes écrites sur une fiche produit, une photo postée par un client, un commentaire sous un post Facebook. Les marques se contentaient de laisser ces contenus vivre leur vie, parfois de les mettre en avant dans une bannière ou dans une newsletter. Progressivement, les équipes marketing ont compris qu’il y avait là bien plus qu’un “bonus” : une matière première précieuse pour inspirer confiance et montrer des usages réels, loin des shootings parfaits.
Avec la généralisation du smartphone, les premiers témoignages vidéo sont arrivés. Ils étaient souvent un peu maladroits, mal éclairés, son moyen, mais extrêmement crédibles. Un utilisateur qui filme son expérience dans sa cuisine a plus de poids qu’une pub léchée. Les marques ont commencé à demander explicitement ce type de contenu : “Envoie-nous ton avis en vidéo, raconte comment tu utilises le produit au quotidien, montre le avant/après.”
Comprendre ce qui rend l’UGC si puissant pour les marques
Pour saisir cette évolution, tu peux regarder trois axes principaux : la confiance, la visibilité et l’engagement. C’est ce trio qui a fait passer l’UGC du simple témoignage à un format central des stratégies social media. Quand une marque affiche des avis réels, elle diminue le côté “discours officiel”. Quand elle partage une vidéo tournée par un client dans sa salle de bains, elle prouve que le produit est vraiment utilisé, pas seulement mis en scène.
- Confiance : voir une vraie personne parler d’un produit casse la barrière publicitaire et rassure.
- Visibilité : chaque contenu partagé par un utilisateur augmente la portée organique, sans achat média direct.
- Engagement : l’envie de répondre, de commenter, de partager un avis personnel se déclenche plus facilement.
Les études citées par de nombreux acteurs du secteur montrent qu’un énorme pourcentage de consommateurs fait davantage confiance aux contenus créés par d’autres utilisateurs qu’aux pubs classiques. Et les pages produits qui intègrent de l’UGC convertissent nettement mieux. Même si les chiffres précis varient selon les sources, la tendance reste la même : l’authenticité perçue fait la différence.
| Aspect de l’UGC | Effet principal | Exemple concret |
|---|---|---|
| Avis texte | Rassurer au moment de l’achat | Notes et commentaires sur une fiche produit beauté |
| Photo client | Montrer le produit en situation réelle | Photo d’un plat livré, prise dans une vraie cuisine |
| Témoignage vidéo | Humaniser la relation à la marque | Utilisatrice qui raconte son expérience après 3 semaines |
| Discussion en forum / groupe | Créer une communauté active autour de la marque | Thread où les membres échangent leurs routines avec un même produit |
Un exemple parlant : une petite marque de soins capillaires imaginons-la, “Luna Hair”. Au début, elle se contentait des notes étoiles. Puis elle a commencé à mettre en avant des captures d’écran de messages reçus par DM. Ensuite, elle a proposé à quelques clientes volontaires d’envoyer un avant/après en vidéo. Ces vidéos ont fini en stories à la une, puis recyclées en publicités. Résultat : non seulement les ventes ont augmenté, mais surtout, les clientes ont commencé à se filmer spontanément, car elles se reconnaissaient dans ce format.
- Observer ce qui se crée déjà naturellement autour d’une marque.
- Repérer les contenus bruts qui pourraient devenir la base d’une vidéo plus travaillée.
- Encourager les clients à passer de l’avis texte au format vidéo.
- Tester la mise en avant de ces contenus sur plusieurs canaux (site, mails, réseaux).
Si tu devais retenir une idée de cette première étape, ce serait celle-ci : l’UGC a commencé comme un miroir du vécu client et c’est cette fonction qui doit rester au cœur, même quand on passe à des vidéos plus “pro”.

De la spontanéité à la vidéo de marque : comment les créateurs UGC ont changé la donne
La grande bascule est arrivée quand les marques ont compris qu’elles pouvaient collaborer avec des créateurs UGC pour produire des vidéos au look spontané, mais pensées dès le départ pour être utilisées en publicité. On n’est plus sur un avis client improvisé ; on est sur un script léger, un angle précis, une durée optimisée pour les plateformes, un cadrage réfléchi. Le créateur n’est pas là pour “recommander” en tant qu’influenceur, mais pour incarner une expérience crédible en tant que consommateur-type.
La différence avec l’influence classique ? L’audience personnelle n’est plus le sujet principal. Une marque peut travailler avec un créateur qui a 500 abonnés, mais dont les vidéos sont claires, bien montées, et qui sait adapter son ton aux besoins de la campagne. La publication se fait souvent directement sur les comptes de la marque ou via des publicités sponsorisées, pas forcément sur le compte du créateur.
Les formats vidéo UGC qui dominent les campagnes de marque
La montée en puissance des formats vidéo courts a accéléré cette évolution. Reels, TikTok, Shorts, stories sponsorisées : tout est pensé pour capter l’attention en quelques secondes. Les créateurs UGC se sont emparés de ces codes, en les adaptant à la logique publicitaire sans perdre la sensation de “vrai moment de vie”.
- Face cam honnête : le créateur regarde la caméra, raconte une situation concrète, parle comme à une amie.
- POV (Point of View) : on filme ce que l’on voit, en voix off, comme si le spectateur vivait la scène.
- Démo rapide : on montre le produit en action, gestes simples, cadre serré, texte à l’écran.
- Storytelling du quotidien : une mini-histoire autour d’une journée, où le produit s’intègre naturellement.
Dans cette logique, beaucoup de créateurs travaillent avec un “client type” fictif. Par exemple : “Camille, 27 ans, bosse en agence, cheveux bouclés, peu de temps le matin, veut une routine simple”. Tout le tournage est construit autour de cette persona, sans forcément le dire dans la vidéo. Cela donne de la cohérence à l’angle choisi.
| Format vidéo UGC | Objectif principal | Durée moyenne |
|---|---|---|
| Face cam témoignage | Créer un lien direct et personnel | 20 à 45 secondes |
| POV + voix off | Montrer l’usage réel, sans mise en scène lourde | 15 à 30 secondes |
| Avant / après | Prouver un résultat concret | 20 à 40 secondes |
| Micro-tuto | Expliquer rapidement comment utiliser le produit | 30 Ă 60 secondes |
Sur le terrain, on retrouve souvent les mêmes scènes : tournage dans une salle de bain pas très grande, lumière qui change, quelques prises ratées parce que le texte ne sonne pas naturel, ajustement du script sur le moment. Le côté intéressant, c’est que cette “imperfection maîtrisée” fait partie du charme du format. Les marques ne veulent pas une vidéo publicitaire classique ; elles veulent un contenu qui ressemble à ce que leur audience consomme déjà dans son feed, mais avec un message clair.
- Écrire un script simple, que l’on pourrait raconter à un ami.
- Garder un ton conversationnel, avec des mots du quotidien.
- Prévoir plusieurs versions courtes d’une même vidéo.
- Tester différentes accroches dans les 3 premières secondes.
Cette transformation pose une question clé : jusqu’où peut-on “professionnaliser” un contenu tout en gardant l’ADN UGC ? C’est là que la structuration et la posture professionnelle du créateur entrent en jeu.
Structurer son profil de créateur UGC : du portfolio à la posture de pro
Avec des vidéos de marque au look UGC qui se multiplient, une nouvelle attente s’est installée : les marques cherchent des personnes capables de produire ces contenus de façon fiable. Pas besoin de studio, mais besoin de rigueur. C’est là qu’intervient la notion de portfolio UGC. Au lieu de montrer uniquement des photos jolies ou des montages complexes, il s’agit d’exposer des vidéos très proches de ce que les marques vont réellement utiliser en ads ou en organique.
Un portfolio efficace ne doit pas être une collection brute. Il doit refléter un positionnement. Est-ce que tu es plutôt à l’aise en face cam ? En POV ? En démonstration produit technique ? En storytelling lifestyle ? Plus ton univers est clair, plus une marque sait rapidement si tu conviens à son besoin.
Construire un portfolio UGC clair et crédible
Pour passer du statut de personne qui “poste des vidéos sur TikTok” à celui de créateur UGC identifié, quelques briques de base sont utiles. Pas besoin de site ultra sophistiqué ; une page claire ou un dossier bien organisé peut suffire au départ. L’objectif est que, en quelques minutes, une marque comprenne ce que tu sais produire, dans quels contextes, avec quel rendu.
- Vidéos classées par format (face cam, démo, POV, tuto, etc.).
- Précision du rôle : tournage uniquement, tournage + script, tournage + montage.
- Contextualisation : était-ce un test personnel, une commande, un concept exploratoire ?
- Infos techniques : tourné au smartphone, lumière naturelle, montage sur appli mobile, etc.
Un créateur peut par exemple ranger ses contenus dans un tableau simple, qu’il partage en lien :
| Vidéo | Type de format | Objectif simulé | Compétences mises en avant |
|---|---|---|---|
| Reel skincare “matin pressé” | Storytelling + POV | Montrer une routine rapide crédible | Script, planning de plans, montage rythmé |
| Face cam “j’ai testé ce shampoing” | Témoignage | Installer la confiance et l’honnêteté | Interprétation, gestion du ton, cadrage stable |
| Micro-tuto “3 façons de porter ce sac” | Démo produit | Mettre en avant les fonctionnalités | Plans produits, transitions simples, lumière |
| Vidéo “unboxing + voix off” | POV + narration | Créer de l’excitation autour de la réception | Cadre main, textures, sound design léger |
La posture professionnelle se joue aussi dans la façon de se présenter aux marques. L’idée n’est pas de promettre monts et merveilles, mais d’être clair sur ce que tu peux livrer. Par exemple :
- Nombre de vidéos livrées par projet.
- Formats livrables (9:16, 1:1, sans texte, avec texte…).
- Délai moyen de production réaliste.
- Type de retours/modifications acceptés.
Plus tu es précis, plus une marque va te voir comme un partenaire de production, pas comme quelqu’un qui “fait des vidéos pour le fun”. Et c’est souvent ce qui fait la différence entre une simple opportunité ponctuelle et une collaboration qui se répète.
Au final, structurer ton profil, c’est surtout te rendre lisible : qui tu es en tant que créateur UGC, quels types de vidéos de marque tu peux porter, et dans quelles conditions. Une question utile à te poser : si tu étais à la place d’une marque, est-ce que tu comprendrais facilement ce que tu proposes ?
Vivre l’UGC au quotidien : routine, contraintes et progression réelle
L’UGC, vu de l’extérieur, peut donner l’impression d’un métier “cool” où l’on filme deux ou trois vidéos et tout roule. Dans le réel, c’est plutôt une routine créative à installer, avec ses contraintes de temps, de lumière, d’énergie. On parle de tournages un mardi soir après le travail, de montages sur le canapé, d’un script à réécrire parce qu’il ne sonne pas juste en l’essayant à voix haute.
Le quotidien d’un créateur UGC ressemble souvent à une succession de petites actions, plus qu’à de grands moments spectaculaires. C’est cette constance qui permet de progresser, de trouver sa patte, de gagner en fluidité devant et derrière la caméra.
Installer une routine simple pour créer des vidéos UGC de marque
Plutôt que de viser la “grosse journée de tournage parfaite”, beaucoup de créateurs avancent par blocs courts. Quelques minutes pour noter une idée, une demi-heure pour filmer un brouillon, un quart d’heure pour tester un montage. Ce rythme permet de s’améliorer sans se cramer, surtout quand la création UGC se combine avec un autre travail ou des études.
- Bloquer des créneaux réguliers (ex. 2 soirs par semaine pour tester des formats).
- Préparer une mini-checklist : batterie, lumière, fond, micro, plans à tourner.
- Garder un dossier d’idées alimenté au fil de la journée (notes vocales, captures d’écrans).
- Accepter les prises ratées comme partie intégrante du process, pas comme un échec.
Un personnage comme “Lina”, créatrice débutante, illustre bien ça. Elle tourne souvent dans son salon, avec une lampe de bureau en guise de lumière d’appoint. Les premiers essais sont hésitants, puis peu à peu, les phrases coulent mieux, les plans sont plus propres, le montage plus net. Rien de magique, juste l’effet de la répétition.
| Moment de la journée | Action UGC possible | But concret |
|---|---|---|
| Matin | Noter 2 ou 3 idées de hooks pour un Reel | Alimenter la banque d’idées |
| Pause midi | Scénariser très vite un mini-tuto sur son téléphone | Clarifier le déroulé avant de filmer |
| Fin d’après-midi | Tourner 3 versions d’un même script en 20 minutes | Avoir du choix au montage |
| Soir | Faire un premier montage et noter ce qui cloche | Repérer les points de progression |
Cette vision quotidienne permet aussi de remettre à leur place certaines croyances. Non, la “réussite rapide” n’est pas la norme. Beaucoup de créateurs UGC construisent leur niveau sur des mois de tests, de contenus non publiés, de versions jamais envoyées aux marques. Le vrai levier, c’est la régularité plus que le coup de chance.
- Planifier chaque semaine un petit tournage-test, mĂŞme sans client.
- Se donner le droit de publier ou de garder en off certains essais.
- Regarder ses anciennes vidéos pour mesurer concrètement les progrès.
- Noter ce qui fonctionne vraiment dans les contenus d’autres créateurs, sans se comparer.
En gardant cette approche du quotidien, l’UGC reste un terrain d’expérimentation et non une source de pression constante. La question à garder en tête : “Qu’est-ce que je peux tester cette semaine, à mon échelle, sans chercher la perfection ?”.
Expérimentation et amélioration continue : faire évoluer son UGC vers de vraies vidéos de marque
La dernière étape de cette évolution, c’est celle de l’amélioration continue. L’UGC n’est pas un bloc figé : les formats changent, les attentes des marques bougent, les plateformes ajustent leurs algorithmes. Plutôt que d’essayer de tout anticiper, il est souvent plus utile de développer une habitude : tester, analyser, ajuster.
Beaucoup de créateurs progressent grâce à des micro-exercices. Par exemple, tourner une vidéo par jour pendant une semaine sur le même produit mais avec des angles différents. Ou encore, refaire un script existant en l’orientant vers un autre public cible. Ce sont ces essais répétés qui affinent le sens du rythme, le regard sur la lumière, la capacité à raconter une histoire claire en moins de 30 secondes.
Exercices concrets pour pousser ton UGC vers le niveau “vidéo de marque”
Tu peux imaginer ton évolution comme une série de petits défis créatifs, plus qu’un grand plan parfait. L’idée est de te donner des cadres qui t’obligent à sortir un peu de tes automatismes, sans te faire exploser le cerveau.
- Défi 1 : filmer le même produit sous 5 angles de caméra différents.
- Défi 2 : écrire 3 scripts pour une même vidéo : un très factuel, un très émotionnel, un très humoristique.
- Défi 3 : recréer, à ta manière, une vidéo UGC que tu trouves réussie.
- Défi 4 : limiter une vidéo à 15 secondes en gardant un message clair.
Pour suivre ta progression, tu peux tenir un tableau simple, où tu notes ce que tu as testé et ce que tu en as tiré. L’objectif n’est pas de se juger, mais de rendre visible ton apprentissage.
| Test réalisé | Ce qui a bien fonctionné | Ce qui reste à améliorer | Prochaine étape |
|---|---|---|---|
| Face cam avec script long | Ton naturel, bonne expression du visage | Vidéo trop longue, message un peu dispersé | Couper le script de moitié et refaire une version courte |
| POV “routine du matin” | Plans produits propres, lumière ok | Voix off un peu monotone | Tester une voix off plus rythmée, avec des pauses |
| Micro-tuto monté sur appli mobile | Montage fluide, transitions simples | Texte à l’écran parfois difficile à lire | Augmenter la taille des sous-titres, simplifier le wording |
| Avant / après en 20 secondes | Impact visuel immédiat | Accroche peu marquante au début | Tester 3 hooks différents dans les 3 premières secondes |
Au fil du temps, ces ajustements donnent des vidéos plus solides, plus proches des attentes des marques en termes de clarté et de qualité, tout en gardant la patte UGC. C’est cette combinaison qui fait qu’un contenu peut devenir une vraie vidéo de marque sans perdre sa crédibilité.
- Regarder régulièrement des campagnes UGC diffusées en publicité pour repérer les tendances.
- Analyser les éléments récurrents : hook, structure, call-to-action, ambiance visuelle.
- Tester un élément nouveau à la fois (une accroche, un angle, un style de montage).
- Demander des retours précis à des pairs ou à des marques, sans chercher l’approbation totale.
Au bout du compte, l’évolution de l’UGC, du témoignage client simple vers des vidéos de marque travaillées, repose sur une chose : la capacité des créateurs à apprendre en faisant. La vraie question à te poser après cette lecture : quel petit test concret peux-tu planifier dès cette semaine pour faire évoluer d’un cran ta prochaine vidéo UGC ?
| À retenir : |
|---|
| Idée reçue : « Il faut être influenceur pour faire de l’UGC. » |
| Réalité : les marques recherchent avant tout des créateurs capables de produire de bons contenus vidéo adaptés à leurs besoins. |
| Clé : travailler la clarté du message, la cohérence des formats et la qualité du rendu, même avec un simple smartphone. |
| Action : filmer aujourd’hui un test produit de 30 secondes en face cam, avec une accroche claire dans les 3 premières secondes. |
Quelle est la différence principale entre UGC et marketing d’influence ?
L’UGC met l’accent sur le contenu lui-même, pas sur la taille de l’audience du créateur. En marketing d’influence, la marque bénéficie surtout de la portée du compte de l’influenceur. En UGC, la marque utilise principalement les vidéos produites, souvent sur ses propres canaux ou en publicité, et le créateur joue plutôt le rôle d’un petit studio de production agile.
Faut-il un matériel professionnel pour créer des vidéos UGC de marque ?
Non. La plupart des campagnes UGC reposent sur des vidéos tournées au smartphone. Ce qui compte le plus, c’est la lumière, le son, la stabilité du cadre et la clarté du message. Un trépied simple, une source de lumière correcte et une pièce relativement calme suffisent largement pour débuter et produire des contenus utilisables.
Comment commencer à construire un portfolio UGC quand on n’a pas encore de clients ?
Tu peux créer des vidéos de test autour de produits que tu possèdes déjà . L’important est de préciser qu’il s’agit de contenus d’exercice. Varie les formats (face cam, POV, démo, avant/après) et organise ces vidéos dans un dossier ou une page facilement partageable. Ce portfolio montrera ton potentiel, même sans collaboration rémunérée.
Les marques acceptent-elles encore les UGC très bruts ?
Oui, dans certains contextes, surtout pour renforcer la preuve sociale ou alimenter les stories. En revanche, pour une utilisation publicitaire ou sur des pages de vente, elles préfèrent souvent un UGC un peu plus travaillé : son propre, lumière correcte, message structuré. L’enjeu est de trouver l’équilibre entre authenticité et lisibilité.
Combien de temps faut-il pour progresser vraiment en vidéo UGC ?
Il n’y a pas de durée standard. Beaucoup de créateurs ressentent une vraie différence après quelques mois de pratique régulière, même à petite dose. Ce qui accélère le plus la progression, c’est la répétition (tourner souvent), l’analyse de ses propres vidéos et la volonté de tester de nouveaux angles plutôt que de refaire toujours le même format.

