Les marques n’ont jamais eu autant de formats, de plateformes et d’outils sous la main. Pourtant, une tendance se détache nettement : le marketing UGC, c’est-à -dire le contenu généré par les utilisateurs, devient la colonne vertébrale de nombreuses stratégies social media. Entre pubs ultra lissées et scroll infini, ce sont désormais les vidéos tournées au smartphone, les avis spontanés, les tests produits filmés dans une vraie salle de bain ou une vraie cuisine qui accrochent le regard. Les consommateurs veulent voir des gens “comme eux”, pas des scénarios trop parfaits. C’est là que l’UGC s’impose comme un levier presque incontournable pour les marques qui veulent rester crédibles.
Cette bascule ne concerne pas seulement les géants internationaux. Une petite marque de skincare, un restaurant de quartier ou un SaaS B2B ont tous le même défi : comment créer de la confiance rapide dans un flux saturé de contenus ? L’UGC fonctionne comme une preuve sociale permanente. Chaque avis, chaque vidéo, chaque photo cliente vient rassurer, inspirer, donner des idées d’usage. Ce n’est pas un gadget créatif, mais une façon plus réaliste de faire de la pub, en s’appuyant sur les expériences de vraies personnes. Pour les créateurs UGC comme pour les équipes marketing, le sujet n’est plus “faut-il en faire ?”, mais “comment l’intégrer proprement, sans sur-vendre, et avec une vraie éthique de contenu ?”.
En bref :
- L’UGC est devenu un levier central pour les marques : il apporte crédibilité, visibilité et engagement sans passer par des campagnes surproduites.
- Les consommateurs font davantage confiance aux contenus d’autres utilisateurs qu’aux publicités classiques, surtout en vidéo courte.
- UGC ≠influence : le créateur UGC produit des contenus pour les marques, sans forcément avoir une grosse audience.
- Les vidéos UGC réduisent les coûts de production tout en améliorant souvent le taux de conversion des campagnes social ads.
- Les marques structurées en UGC travaillent avec des briefs clairs, une modération sérieuse et un cadre légal propre.
- Pour les créateurs, l’UGC est un terrain d’expérimentation : tourner, se tromper, ajuster, analyser les retours et recommencer.
Pourquoi le marketing UGC change la relation entre marques et consommateurs
Le premier point pour comprendre pourquoi le marketing UGC est devenu indispensable, c’est l’évolution de la relation entre marques et consommateurs. Les campagnes TV, les affiches et les spots radio fonctionnaient sur un modèle descendant : une marque parle, le public écoute. Aujourd’hui, cette logique s’est retournée. Sur TikTok, Instagram, YouTube Shorts ou même LinkedIn, ce sont les utilisateurs qui commentent, testent, critiquent, détournent. Le discours ne peut plus être totalement contrôlé. L’UGC n’est pas un bonus, c’est le langage naturel du web social.
Concrètement, une marque qui ignore les contenus créés par ses clients laisse passer un matériau ultra précieux. Ceux qui filment leurs unboxings, leurs avant/après, leurs tutos mettent en scène le produit au cœur de leur quotidien. Ça permet de voir comment il est réellement utilisé, ce qui plaît, ce qui bloque, ce qui mériterait d’être amélioré. Pour une équipe marketing, c’est un laboratoire vivant. Pour un créateur UGC, c’est un terrain de jeu pour construire des contenus qui ressemblent à ce que les gens consomment déjà , plutôt qu’à une pub sortie d’un studio.
Authenticité, preuve sociale et rejet de la pub trop parfaite
Si l’UGC fonctionne si bien, c’est d’abord parce qu’il coche trois cases essentielles : authenticité, preuve sociale, transparence. Un consommateur qui hésite avant d’acheter va souvent passer par plusieurs étapes : regarder des avis, aller sur TikTok taper le nom du produit, vérifier des photos “dans la vraie vie”. Tout ce parcours repose sur du contenu utilisateur, pas sur le spot officiel de la marque.
- Avis clients détaillés : notes, commentaires, retours d’expérience précis, parfois accompagnés de photos.
- Photos et vidéos du quotidien : un sac, un rouge à lèvres, un logiciel utilisés dans des situations réelles.
- Témoignages vidéo : clients qui expliquent ce qui a changé pour eux, avec leurs mots, leur ton.
À l’inverse, les contenus trop brandés, ultra retouchés, avec un discours parfait, déclenchent souvent une méfiance immédiate. Le public sait qu’il regarde une pub et baisse sa garde. Quand une marque s’appuie intelligemment sur l’UGC, elle montre qu’elle accepte ce regard extérieur. Elle ne contrôle plus tout, mais elle gagne en crédibilité. Pour les créateurs UGC, l’enjeu est de garder ce côté brut tout en respectant un minimum de structure : lumière correcte, son clair, message compréhensible dès les premières secondes.
| Type de contenu | Perception par le public | Impact sur la confiance |
|---|---|---|
| Spot publicitaire studio | Professionnel, mais perçu comme “pub” | Moyen, nécessite plusieurs expositions |
| Vidéo UGC témoignage | Simple, proche du réel | Élevé, effet de preuve sociale direct |
| Avis texte + photo utilisateur | Spontané, concret | Élevé, rassure avant achat |
Un exemple simple : une marque de sport imaginons-la, “Movea”, diffuse des campagnes vidéos très léchées avec des athlètes pros. L’image de marque est belle, mais beaucoup de gens se demandent si les produits tiennent vraiment la route pour un joggeur débutant. En parallèle, la marque commence à republier des vidéos de clients qui courent en ville, avec leurs chronos, leurs galères de reprise, leurs progrès. Ce sont ces contenus qui déclenchent le plus de commentaires et de partages. La marque devient plus proche, plus accessible.
La question utile à se poser côté créateur comme côté marque : qu’est-ce qui, dans ce contenu, me ferait dire “ok, ça a l’air réel” ?. C’est souvent là que se joue la différence entre UGC pertinent et UGC cosmétique.

Formats vidéo UGC et bonnes pratiques terrain pour les marques
Une fois qu’on a compris pourquoi l’UGC est si puissant, vient la question très concrète : quels formats fonctionnent vraiment pour les marques ? Dans la pratique, la plupart des campagnes UGC tournent autour de quelques formats répétés, adaptés aux plateformes. L’important, ce n’est pas d’inventer quelque chose de totalement nouveau à chaque fois, mais de maîtriser ces bases et de les décliner selon le produit, la cible et le ton de la marque.
Pour un créateur UGC, ces formats deviennent un peu comme une boîte à outils. Certains jours, c’est un face cam simple. D’autres, un POV filmé en marchant ou en cuisinant. Certains tournages se font en plein jour près d’une fenêtre, d’autres tard le soir avec une lampe bricolée. Rien n’est figé, mais plus on connaît les formats, plus on peut improviser sans se perdre.
Les grands types de vidéos UGC utilisées par les marques
Les marques utilisent principalement quelques familles de formats, qu’elles mixent selon leurs objectifs : notoriété, conversion, réassurance après achat, lancement produit, etc. Les plus fréquents restent sobres et faciles à produire.
- Face cam témoignage : une personne regarde la caméra et raconte son expérience avec le produit.
- Démo produit : focus sur l’usage, les gestes, les détails techniques, souvent en plan serré.
- Storytelling “avant / après” : utile en beauté, déco, sport, mais aussi en B2B (avant/après un outil).
- POV (point de vue) : la caméra “voit” ce que voit l’utilisateur, très efficace pour les tutos.
- Vlog court : une journée avec le produit, intégré naturellement dans la routine.
Chaque format répond à une intention. L’avant/après rassure sur le résultat. Le face cam humanise. Le POV rend la démonstration plus immersive. Une même marque peut demander plusieurs versions d’un script pour tester différents hooks : “Tu cherches une solution pour… ?”, “Trois choses à savoir avant d’utiliser…”, etc. Sur le terrain, ça veut dire parfois tourner le même plan quatre fois avec juste une accroche différente.
| Format UGC | Objectif principal | Plateformes idéales |
|---|---|---|
| Face cam témoignage | Crédibilité, réassurance | TikTok, Reels, YouTube Shorts, pages produits |
| Démo produit | Compréhension, pédagogie | TikTok, YouTube, site e-commerce |
| Avant / après | Impact visuel, preuve de résultat | Instagram, TikTok, landing pages |
| Vlog court | Inspiration, projection dans le quotidien | Instagram, TikTok, YouTube |
Un bon exercice simple pour progresser : choisir un produit du quotidien (café, sac, appli mobile) et tourner une mini-série de 3 vidéos avec trois formats différents : 1 face cam, 1 POV, 1 avant/après. Tu verras vite lequel te semble le plus fluide, et tu pourras ensuite l’adapter à des briefs de marque.
Le vrai enjeu pour les marques aujourd’hui n’est pas de faire “plus de formats”, mais de tester méthodiquement ce qui résonne le mieux avec leur audience. Côté créateur, la clé reste la même : être capable de proposer des variations claires, mesurables, plutôt que de refaire à l’identique ce qui a déjà été posté dix fois.
Pourquoi l’UGC est un investissement rentable pour les marques
Si le marketing UGC s’impose dans les stratégies de marque, ce n’est pas seulement pour l’authenticité. C’est aussi parce qu’il coche une autre case très concrète : la rentabilité. Produire un film publicitaire traditionnel coûte cher. Entre l’agence, le tournage, la location de studio, les comédiens, le montage, la diffusion, la facture explose vite. En face, une série de vidéos UGC bien pensées peut être tournée en une journée, avec un smartphone et un bon éclairage naturel, puis déclinée en plusieurs variantes pour les publicités sociales.
De nombreuses équipes marketing constatent que des publicités basées sur de l’UGC convertissent mieux que leurs vidéos brandées classiques. Le coût de production est plus bas, les taux de clics et les taux de conversion sont souvent plus élevés, et les contenus peuvent être renouvelés plus rapidement. Pour les marques, c’est un moyen de nourrir leurs campagnes en continu, sans attendre un gros tournage tous les six mois.
Comparer coûts de production et impact business
Sans promettre de chiffres magiques, on peut quand même poser quelques ordres de grandeur réalistes. Un shooting photo studio complet ou une vidéo publicitaire traditionnelle mobilisent plusieurs personnes et plusieurs jours de travail. Une campagne UGC repose sur une multitude de petites productions, souvent atomisées, mais qui, ensemble, forment une bibliothèque de contenus exploitable longtemps.
- Moins de coûts fixes : pas besoin de décor complexe, d’équipe lourde, de matériel cinéma.
- Plus de volume : plusieurs vidéos courtes créées en une seule session de tournage.
- Réutilisation facile : un même contenu peut vivre sur les réseaux sociaux, sur une fiche produit, dans un email.
| Type de production | Coût estimé | Avantage UGC associé |
|---|---|---|
| Photo produit studio | 200 € – 1000 € par visuel | Photos clients variées, gratuites ou peu coûteuses |
| Vidéo publicitaire classique | 5 000 € – 50 000 € | Films UGC courts, plus crédibles et facilement testables en ads |
| Campagne social media brandée | Budget mensuel significatif | Alimentation continue des comptes avec UGC + reposts |
À cela s’ajoute un autre bénéfice souvent sous-estimé : l’effet SEO. Les avis, les commentaires, les contenus intégrés sur un site e-commerce enrichissent les pages avec du texte et des expressions utilisées par les vrais clients. C’est précieux pour le référencement naturel, notamment sur les recherches locales ou ultra ciblées. Une marque qui encourage systématiquement les avis vérifiés, les notes visibles et les photos clients améliore à la fois son taux de conversion et sa visibilité organique.
- Afficher clairement les étoiles et avis sur chaque fiche produit.
- Envoyer un email de demande d’avis quelques jours après l’achat.
- Proposer de laisser un témoignage vidéo simple (30 à 60 secondes).
Pour un créateur UGC, comprendre cette logique de rentabilité aide à mieux se positionner. L’enjeu n’est pas seulement de “tourner une vidéo sympa”, mais de fournir à la marque un contenu qui pourra être utilisé longtemps, dans plusieurs contextes, et contribuer réellement aux conversions. La question utile à garder en tête : si cette vidéo était diffusée demain en publicité, est-ce qu’elle aiderait quelqu’un à se décider ?
De plus en plus d’équipes marketing commencent d’ailleurs leurs tests de campagnes avec des vidéos UGC, puis seulement après envisagent des productions plus lourdes. Le mouvement est clair : le contenu généré par les utilisateurs n’est plus un supplément, c’est souvent le point de départ.
UGC au quotidien : organiser une vraie routine de création pour les marques
Pour qu’un marketing UGC soit vraiment efficace, il doit s’inscrire dans le quotidien de la marque. Publier un témoignage de temps en temps ne suffit pas. L’enjeu est de mettre en place une sorte de “mécanique continue” qui capte, trie, valorise et réutilise les contenus créés par les utilisateurs et les créateurs UGC. Ce n’est pas forcément compliqué, mais ça demande de la régularité et un minimum d’organisation.
Côté créateur, la même logique s’applique à l’échelle individuelle : une routine simple, des créneaux de tournage, des moments pour écrire les scripts, des phases d’export et de livraison. Ce n’est pas glamour, c’est juste du travail structuré. L’UGC devient vraiment puissant quand il n’est plus traité comme un “coup” isolé, mais comme un flux permanent.
Construire un système simple pour récolter et utiliser l’UGC
Une marque qui veut sérieusement s’appuyer sur l’UGC gagne à structurer quelques étapes clés. L’objectif : rendre la participation facile pour les clients, puis organiser ce flux de contenus pour qu’il soit réellement exploitable.
- Faciliter la prise de parole : hashtag dédié, formulaires simples, demandes d’avis claires.
- Centraliser les contenus : dossiers partagés, outils d’UGC, tagging par produit ou campagne.
- Prévoir une réponse : likes, réponses, remerciements, reposts avec autorisation.
| Étape | Action côté marque | Bénéfice |
|---|---|---|
| Collecte | Hashtag de marque, concours, emails post-achat | Flux régulier de nouveaux contenus |
| Tri & modération | Sélection des contenus pertinents, vérification des droits | Qualité visuelle et éditoriale préservée |
| Diffusion | Repost, intégration sur site, utilisation en ads | Renforcement continu de la preuve sociale |
Pour les créateurs, intégrer cette logique change la manière de proposer ses services. Il ne s’agit pas seulement de livrer une série de vidéos, mais de réfléchir à comment elles s’inséreront dans la routine de la marque : formats adaptés à plusieurs plateformes, déclinaisons courtes, variations de hooks pour A/B testing, etc. Un tournage bien préparé peut fournir une base de contenus pour plusieurs semaines.
- Prévoir dès le départ plusieurs durées : 10-15 s, 30 s, 45 s.
- Tourner des plans de coupe (gestes, détails produit, textures, écrans…).
- Laisser un peu de marge dans les cadrages pour d’éventuels sous-titres ou overlays.
Cette approche très “terrain” rend l’UGC beaucoup plus exploitable. Les marques ne se retrouvent pas avec une seule vidéo impossible à adapter, mais avec un mini “kit” de contenus modulables, prêts à être testés et réutilisés.
Expérimenter, analyser, progresser : la vraie force du marketing UGC
Derrière la montée de l’UGC, il y a une idée simple : on apprend en testant. Aucune marque ne sait à l’avance quel hook, quel angle ou quel format va cartonner. Aucune créatrice ne sort uniquement des vidéos parfaites du premier coup. Le marketing UGC est un terrain irrégulier, fait de tests, d’essais ratés, de micro-ajustements constants. C’est justement ce qui en fait un levier puissant : il permet de progresser vite, en se confrontant en permanence à la réaction réelle du public.
Une marque qui prend l’habitude de tester différentes variantes UGC – différents créateurs, tons, angles, décors – finit par mieux comprendre ce qui fait réagir sa communauté. Un créateur UGC qui regarde ses propres contenus à la lumière des résultats (taux de visionnage, commentaires, réactions) affine son style. Personne n’a la science infuse, mais tout le monde peut s’améliorer avec un minimum de rigueur.
Des exercices concrets pour muscler sa pratique UGC
Pour les marques comme pour les créateurs, le plus simple reste de se fixer de petits défis réguliers plutôt que des objectifs gigantesques. L’idée : multiplier les occasions de tourner, monter, revoir, corriger.
- Tournage quotidien : une mini-séquence par jour, même non publiée, pour travailler la fluidité.
- Tests de hooks : 3 versions d’intro pour un même script, pour voir ce qui accroche le plus.
- Analyse de campagnes existantes : repérer ce qui fonctionne chez d’autres marques, sans copier.
| Exercice | Objectif | Résultat attendu |
|---|---|---|
| Filmer un test produit de 30 s | Clarifier le message et le cadre | Une vidéo simple, exploitable en publicité |
| Répéter un script 5 fois | Gagner en naturel et en rythme | Moins de lecture, plus de spontanéité |
| Décortiquer une UGC performante | Comprendre les choix de cadrage, de ton, de structure | Plus d’intention dans les prochaines vidéos |
Pour une marque, une bonne manière de structurer cette démarche consiste à prévoir des temps d’analyse réguliers : quelles UGC ont généré le plus de commentaires ? Lesquelles ont été cliquées en ads ? Quels formats ont tenu le plus longtemps l’attention ? L’objectif n’est pas de transformer tout le monde en data analyst, mais de garder les yeux ouverts sur la réalité des résultats.
- Regarder les premières secondes : où les gens décrochent-ils ?
- Noter les commentaires récurrents (questions, objections, compliments).
- Identifier les créateurs ou formats qui semblent mieux coller à l’ADN de la marque.
Au final, le marketing UGC devient vraiment indispensable dès qu’il est abordé comme un processus vivant : tester, observer, ajuster, recommencer. La bonne question à te poser, que tu sois côté marque ou côté créateur : quel petit test UGC concret peux-tu lancer cette semaine, plutôt que de rester bloqué à l’étape “idée” ?
| À retenir : |
|---|
| Idée reçue : « Il faut être influenceur pour faire du marketing UGC. » |
| Réalité : les marques recherchent surtout des créateurs capables de produire de bons contenus vidéo utilisables en ads et en organique. |
| Clé : travailler la clarté du message, un cadrage propre, un son correct et un ton sincère. |
| Action : filmer aujourd’hui un test produit simple de 30 secondes, sans pression, juste pour t’entraîner. |
C’est quoi exactement le marketing UGC pour une marque ?
Le marketing UGC, c’est l’utilisation stratégique des contenus créés par des utilisateurs ou des créateurs UGC pour la communication d’une marque. Il peut s’agir d’avis, de photos, de vidéos témoignages, de démos produits, de vlogs du quotidien… La marque ne mise plus uniquement sur des campagnes publicitaires classiques, mais sur des contenus plus simples, tournés au smartphone, qui ressemblent à ce que les gens regardent déjà sur les réseaux sociaux.
Quelle différence entre créateur UGC et influenceur ?
Un influenceur monétise principalement son audience : il publie sur ses propres réseaux et est payé pour toucher sa communauté. Un créateur UGC, lui, est surtout payé pour produire des contenus que la marque va utiliser sur SES propres canaux (site, réseaux, publicités). Il n’a pas besoin d’avoir des milliers d’abonnés, mais il doit savoir raconter une histoire claire autour d’un produit et livrer des vidéos prêtes à l’emploi.
Pourquoi l’UGC est-il devenu presque indispensable pour les marques ?
Parce qu’il répond à trois attentes fortes : plus d’authenticité, plus de preuve sociale et plus de rentabilité. Le public fait davantage confiance à des gens “comme lui” qu’à une publicité très travaillée. Les marques y gagnent en crédibilité, en conversion et en flexibilité de production. C’est pour ça que l’UGC est de plus en plus intégré à la fois dans les stratégies social media et dans les campagnes publicitaires payantes.
Comment une petite marque peut-elle dĂ©marrer avec l’UGC ?
En gardant les choses simples : afficher et demander systématiquement des avis, créer un hashtag de marque, encourager les clients à partager leurs photos ou vidéos, puis en republiant (avec leur accord) les meilleurs contenus. Elle peut ensuite faire appel à quelques créateurs UGC pour produire des vidéos plus structurées, testées en publicité sur les réseaux sociaux. L’idée n’est pas de faire une grosse campagne, mais de commencer par quelques contenus concrets et mesurables.
Quelles sont les principales erreurs à éviter en marketing UGC ?
Les erreurs fréquentes sont : ne pas demander clairement les droits d’utilisation, sur-filtrer les contenus jusqu’à perdre le côté authentique, copier mot pour mot ce que font d’autres marques, ou attendre un “coup de génie” au lieu de tester régulièrement. L’approche la plus saine consiste à poser un cadre légal propre, accepter une part d’imperfection, et avancer par petits essais répétés plutôt que par une seule “grosse idée” théorique.

